The Buttermilks, ou comment les blocs font aimer le bloc

Parfois le changement doit s'accompagner d'une symbolique forte, et le voyage peut être assimilé à cette symbolique.
C'est ce qui nous a guidé dans l'idée de partir en famille grimper en Californie.
Comme nous aimons bien faire du bloc avec nos enfants (formule éprouvée et labellisée!) il nous restait donc à découvrir quelques lieux mythiques dans la "Planète bloc" et Bishop fait partie de ceux là.


A Bishop, petite citée nichée sur le flanc Est de la Sierra Nevada à une encablure du Yosemite et juste à côté de Mammoth, il y a plein de blocs, une microbrasserie qui fait des bons burgers, et des sources chaudes.


Et parmi les endroits où l'on grimpe, il y a the Buttermilks.


Ici, les blocs de granite ont poussé dans la prairie pourtant aride.


En arrière plan, les hauts sommets de la Sierra Nevada titillent les 4000m.
Le cadre est somptueux, résolument "montagne".


Une piste mène à ce petit paradis, où la fraicheur automnale garantie de belles conditions de grimpe.

 
Tout le monde trouve ici bloc à son pieds, y compris les bouts de chou.
Pour les enfant, le bloc est sans doute encore plus ludique que pour les parents, et surement tout aussi formateur : apprendre l'équilibre, tout simplement.


Pour les parents, c'est la grande classe.
Le granite ici est très particulier, loin de celui de Chamonix, mais il a une saveur exquise.


C'est peut être cela le "bloc de carte postale"


Avec Kim et Helen, nos deux locales habituées des lieux, nous coulons de paisibles journées à nous exciter bêtement sur 3 réglettes et 2 à-plats. 
Bizarrerie absolue du bloc...


La tête à l'envers ou les pieds en bas, nous nous régalons littéralement de ce lieu magique.


Des corn-flakes géant servent de voies de chauffe...


... pour s'employer ensuite sur les classiques du lieux, quasi désertées en semaine.


Un lieu et une escalade 1000 étoiles


Où l'on comprend que certains puissent damner leur âme et leur pratique a résoudre un à un les "problèmes" imposés par ces structures rocheuses démoniaques.

Comment donc ne pas aimer Bishop?
Impossible à mon avis si l'on aime le rocher.
Et puis l'hiver en peux, ça doit être tout aussi magique dans un autre registre ;o)

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